Pèlerin moderne, j’ai,lors de voyages initiatiques,associé chaque élément, TERRE, EAU, FEU, AIR et même un Cinquième, à une ethnie, un territoire ou un continent.

La TERRE, je l’ai retrouvé au nord du Kenya, dans le territoire des Samburu, berceau de l’antiquité, voire même de l’humanité. C’est notre mère nature révélée au cein de ce paradis pardu.
L’EAU est ici représentée par le Gange fleuve vénéré de l’Inde, destination sacrée de millions de pèlerins hinhous et miroir spatio-tmporel des SADHUS.

Quant au FEU, il est associé à la fournaise du Sahara, espace ouvert d’où les TOUAREGS, telles des flammes insaisissables, s’évaporent et émergent au gré des vents.
L’AIR est le messager des dieux chez les natifs d’Amérique du nord. Les Indiens d’Amérique vivent en communion avec leurs territoires, dans un échange symbiotique, à la recherche de l’Hozjo (Navajo), « équilibre, harmonie, bien-être et beauté ».

Bien qu’ils se développent de façon plus vivace sur leur propres territoires, la Terre, l’Eau, le Feu, et l’Air se croisent et s ‘enchevêtrent à la manière de spirales d’ADN pour enfanter un Cinquième élément.

C’est chez les Aborigène d’Australie, en Arnheimland, que j’ai découvert le Cinquième élément. La plus ancienne civilisation de l’humanité (plus de 100.000 ans) continue à vivre sur ses terres mystérieuses et en ubiquité dans la Voie Lactée.

Je me suis laissé guider par les émotions, le temps d’un échange ou d’un regard, ébloui par les éteincelles que m’offrait la nature et grisé par l’élixir argentique.
C’est un démenti ou une preuve supplémentaire de l’absurdité de vivre que m’a apporté cette quête allant du Graal à la méditation transcendentale de Salvador Dali, un objet fractal de nos peurs et de nos espoirs.